(un) Millie vient d'une famille pauvre d'un petit village portuaire aux alentours de Showenopole. Elle n'a jamais pu manger correctement à sa faim. C'est peut-être de là que vient sa relation si forte avec l'argent.

(deux) Dès qu'elle a été dans l'âge de travaillé, elle n'a pas hésité à accepter tout type de travail, dont certains dont elle n'aime pas parler. Mais elle a pu se faire payer et participer à améliorer le niveau de vie de sa famille.

(trois) Elle a découvert le milieu des chasseurs de primes après avoir rencontré l'un d'eux. Elle lui tenait compagnie et c'est là qu'il lui a un peu raconté sa vie. Et ça vendait du rêve. Il a accepté de la présenter à son réseau et à l'y intégrer si elle arrivait à faire ses preuves.

(quatre) Une fois acceptée dans le réseau, elle a enchainé mission sur mission, usant de ses pouvoirs comme l'entendait afin de mener à bien les quêtes qui lui étaient confiées. Elle n'avait jamais eu l'occasion d'explorer le plein potentiel de ses pouvoirs avant.

(cinq) Elle a réussi à gagner assez d'argent pour offrir une meilleure vie à ses parents. Ils vivent indépendants dans une maison plus proche de la capitale.

(six) Millicent tient sa cicatrice d'une relation malheureuse avec un homme un peu trop possessif. Il s'en est plus mal tiré qu'elle après avoir osé lever la main sur elle.

(sept) Si Millie souhaite amasser autant d'argent, c'est pour pouvoir vivre dans une petite ferme à Planeceres, loin des soucis, avec la compagnie plus que plaisante de tous les animaux dont elle a un jour rêvé de s'occuper. Et ne plus jamais avoir à travailler de sa vie. Juste se la couler douce jusqu'à ce que la mort vienne la cueillir.

I. THE IDIOT

“ i purified the imperfect flowers, the pain in my heart getting higher ─ angels playing disguised with devil's faces ”

( le pacte ) — il est mesquin, le destin. un arrière goût amer dans le fond de la gorge, le sang qui lui brûle l'estomac, le pacte est scellé. contre son gré. ses derniers mots résonnent encore comme un ultime soupir. « tue-les pour moi, tue le et je les laisserai en vie. » un conseil, un ordre, une menace. alors retsu, il a serré son sabre jusqu'à ce qu'il en saigne. il va devoir l'écouter.

( la chasse ) — le froid de sa lame contre sa hanche. il les guette, comme on le lui a demandé, comme on ne le lui a pas appris. le poids de sa famille pèse sur ses épaules, dure généalogie, chasseur de démon de génération en génération, il a repris le flambeau à son tour. brasier peinant à se consumer, il avance presque dans l'ombre sans trop savoir où est-ce que ça va le mener alors il se contente de chasser, de chasser comme on est censé lui avoir enseigné.

IX. STILL AN IDIOT

“ and if i only could i'd make a deal with god and i'd get him to swap our places ─ you don't wanna hurt me but see how deep the bullet lies ”

( to be continued ) — uc.

(un) Elio est né dans une des nombreuses fermes bordant Planeceres. Sa mère s’y était installée après être tombée enceinte, quittant Marenostre pour être plus au calme et surtout pour trouver un travail qui permettrait de nourrir l’enfant qu’elle attendait. Elle lui a un jour expliqué qu’elle était tavernière avant mais n’a jamais vraiment voulu s’étaler sur le sujet.

(deux) Il n’a jamais connu son père, grandissant au milieu des champs, avec ses animaux mais sans figure paternelle. Parfois son géniteur envoyait des lettres et un peu d’argent, bien trop peu pour que ce soit réellement utile et surtout une somme misérable au vu de la fortune que les sceaux sur ses enveloppes semblaient symboliser. Il n’a jamais vraiment cherché à savoir de qui il tenait la moitié de ses gênes, de toute façon le savoir n’allait pas changer grand chose.

(trois) Il était bien dans ses champs avec sa mère, il pensait sincèrement rester ici toute sa vie, se trouver une épouse à Planeceres et vivre le restant de ses jours avec comme seule préoccupation les coups de soleil et ce qu’il allait manger le soir. Mais non.

(quatre) Deux jours après ses vingt ans, on est allé le cherché dans sa campagne, l’invitant sans vraiment lui laisser le choix à rejoindre l’armée de Marenostre. Apparemment l’ordre venait d’une personnalité influente de la ville et si il acceptait, sa mère n’aurait plus à se tuer au travail pour gagner trois sous. D’abord catégoriquement contre, c’est sa mère qui l’a poussé à partir, lui expliquant que c’était mieux ainsi.

(cinq) Elio n’est pas totalement stupide et se doute bien de qui l’a envoyé suer à l’armée; super l’héritage paternel. En attendant il ne connait toujours pas l’identité exacte de celui qui a gâché ses jolis plans d’avenir mais mêne assidument son enquête pendant ses jours de repos. Le jour où il mettra la main dessus, il va tellement lui faire payer son absence qu’on ne pourra même plus dire qu’Elio a les yeux de son père.

(un) Elle a été recueillie par les gérants d'un restaurant dans lequel elle avait cherché un abris du mauvais temps. Elle était bien mal en point, malgré son apparence qui en disait long sur son espèce, ces derniers ont accepté de l'aider. Sa passion particulière pour la cuisine, et surtout pour la goûter ont beaucoup plu à la famille qui gérait le lieu, et il lui ont finalement proposé de rester autant qu'elle voulait en échange de les aider un peu en cuisine.

(deux) Elle a bon goût, en revanche, niveau confection c'est moins ça. Elle a failli mettre le feu plusieurs fois, alors elle se contente d'assister et de goûter. Ca lui va aussi comme occupation. 

(trois) Pia a beau avoir goût des bonnes choses, elle peut se nourrir de n'importe quoi. C'est un gouffre sans fond aux capacités digestives effarantes. Surtout avec ses dents, elle peut broyer à peu près n'importe quoi.

(quatre) Elle a tendance à mordre les gens qu'elle aime bien ou qui lui plaise bien. Est-ce qu'elle vous aime bien, ou est-ce qu'elle vous trouve appétissant? La limite est très fine. (Elle n'a jamais mangé personne, enfin... C'est ce qu'elle dit.)

(cinq) Elle n'a aucune pudeur. Elle a tendance à se dessaper quand bon lui semble, sans vraiment faire attention aux gens autour. Elle a néanmoins compris que pour sortir en ville, elle était obligée de garder ses vêtements.

“ SUP LOOSERS !

and if i only could i'd make a deal with god and i'd get him to swap our places ─ you don't wanna hurt me but see how deep the bullet lies