• Il fait un temps à passer du bon temps [privé]


    Lundi 10 Juin 2019 à 01:11
    Lilicha

    Lola :

    Lola est chevronnée en l’art d’incarner non pas une pas bonne, mais très bonne lumière d’ambiance, s’il vous plaît ! C’est Oz qui le dit. Elle le gratifie d’un petit sourire enorgueilli. Ce n’est pas tout ce qu’il dit, par ailleurs - il l’invite à danser. Lui. C’est lui qui prend l’initiative. Vous savez ce que ça provoque en Lola, quand il est sûr de lui, de ce qu’il fait et de ce qu’il dit ? Ca fait des étincelles au creux de ses reins, ça fait griller l’ampoule. C’est son goût pour les choses simples, les attentions douces. Il y a des choses qui ne font jamais mal. Pas de revers à la médaille. Sauf si elle lui marche sur les pieds encore une fois, mais promis, elle fera attention.

    - Vous savez très bien ce que j’en dis.

    Elle prend ses deux mains avec un sourire de gamine au pied du sapin sur le point d’ouvrir ses cadeaux, devant Oz qui s’ouvre un peu plus à elle chaque minute qui passe. Elle ne piétine pas une fois ses chaussures, le secret c’est de rester pendu aux yeux de son partenaire, d’essayer de décrypter ses pensées et de lui signifier les siennes.

    Lundi 10 Juin 2019 à 02:19
    yumyumi

    Oz :

    Elle prend ses mains dans les siennes. Oz a l'impression de s'approcher un peu plus du paradis à chaque seconde qui passe - et ainsi ils dansent, main dans la main, yeux (ceux du visage) dans les yeux, et Oz ne peut même plus retenir son sourire. 

    Toute comme lors de leur première danse, il n'y a pas de musique pour accompagner leur pas. Cette fois, les gazouillis des oiseaux mènent le pas. Un, deux, trois. Oz n'a même pas besoin de faire attention à où il marche. Un, deux, trois. Devant, devant, derrière. Droite, droite, gauche, et puis rebelotte. Qu'elle est belle, Lola. Son arrière-train étincelle encore plus, elle en est tout autant lumineuse. 

    Pris d'entrain, et d'une spontanéïté soudaine, Oz se surprend lui même à prendre la parole, le regard divaguant au ciel.

    - J'écris des poèmes, moi aussi, vous savez ?

    Il recentre son regard sur Lola, haussant un sourcil d'anticipation.

    Lundi 10 Juin 2019 à 13:31
    Lilicha

    Lola :

    Il est beau, grand, souriant, pâlot, distingué, distinguable, c’est le cavalier rêvé, et c’est le sien. Il est à son bras à elle ; elle est à la quintessence de sa joie. Son cœur remue des lèvres à toute allure, Oz je vous aime, Oz je vous aime, Oz je vous aime, Oz jvousaime Ojvousaime ovousaime ovojei…

    - Quoi !

    Elle y va de son petit rire beaucoup trop enjoué, et trépigne deux secondes de trop sur place, mettant à mal l’enchaînement correct des pas.

    - Pardon – c’est vrai ?? Vous avez la dégaine d'un poète, j’aurais dû m’en douter ! C’est fou ! Dites-en-moi un, s’il vous plaît ! 

    Le feu que les circonstances attisent sous sa robe la ferait presque tressaillir, mais la luciole est trop préoccupée par ce qu’elle vient d’entendre pour s’en soucier. 

    Lundi 10 Juin 2019 à 14:24
    yumyumi

    Oz :

    Le magicien réprime un souffle à la maladresse de la luciole, puis ne le réprime pas quand elle le...complimente. La dégaine d'un poète. C'est flatteur, si Lola le lui dit. Alors ainsi, il va la satisfaire. En cherchant ses mots, le regard d'Oz divague, au ciel, puis au sol, puis sur Lola, puis sur Lola, et il esquisse un sourire embêté. Le magicien se racle la gorge ;

    - De part vos fesses ensoleillées,

    votre postérieur lumineux,

    vos attributs ampouleresques,

    votre arrière-train flamboyant,

    vous resplendissez, radieuse contre le ciel étoilé,

    et ainsi,

    mes nuits n'en sont que plus illuminées.

    Est-ce que c'est osé ? Oui. Incongru ? Sûrement. Mais est-ce que ça l'amuse terriblement ? Absolument.

    Lundi 10 Juin 2019 à 15:18
    Lilicha

    Lola :

    Lola dresse l’oreille, attentive à la prose de son magicien. Il regarde derrière elle, elle arque un sourcil, ne relève pas. Si ça peut l’inspirer…

    La mâchoire de la luciole se décroche. Il en a fait tout un poème. De ses fesses ensoleillées. Les commissures de sa bouche grande ouverte remontent en un sourire, qu’elle vient recouvrir de sa main pour s'esclaffer.

    - Vous alors ! Vous êtes pas croyable !

    Elle continue de glousser en rougissant, assénant une petite tape sur l’épaule du poète audacieux.

    - Le pire c’est que c’est un joli poème.

    Il faut savoir reconnaître le talent quand il y en a, et le récompenser en le stimulant, pour suppléer à ses éventuelles pannes d’inspirations. Une lumière malicieuse dans l’œil, la Graine d’étoile vient saisir les mains du métromane culotté, les mener se réchauffer tout près de son soleil, de son boule-boule à facettes, de ses attributs ampouleresques – sérieusement, avec un peu moins de maîtrise d’elle-même, Lola aurait de nouveau éclaté de rire en y repensant. Elle ondule un peu du bassin, et entoure la nuque d’Oz de ses bras, parce qu’il s’agit encore de danser.

    - Vous en avez d’autres ?

    Lundi 10 Juin 2019 à 18:04
    yumyumi

    Oz :

    Et...verdict ; ça lui plaît. Beaucoup, même, au vu - et à l'entente - du rire qu'elle lui offre juste après. Lui, Oz, ça lui plaît de l'entendre rire, alors il rit doucement avec Lola, et répond avec un air plaisantin quand elle complimente son poème.

    - Il vient du cœur, sachez-le.

    Il saupoudre le tout d'une part de vérité - parce qu'il illumine vraiment ses nuits, son arrière-train enflammé. Enflammé. Il fait un peu plus chaud, maintenant que Lola est plus proche, qu'elle entoure Oz de ses mains délicates, et que lui dépose ses paumes sur les hanches de la luciole. Leur valse se transforme en un fervent tango, sous le soleil chaleureux de Planeceres. Malgré tout, Oz garde contenance, son sourire narquois s'affranchit un peu plus. Il est un petit peu plus audacieux avec chaque seconde qui passe. Ainsi, la danse reprend ;

    - Si vous me dévoilez d'autres de vos attributs lampyresques, je pense que je peux...trouver les mots, mh ?

    Lundi 10 Juin 2019 à 20:27
    Lilicha

    Lola :

    Elle est un peu de mauvaise foi, Lola, si Alphonse lui avait récité de pareils vers, il se serait pris une beigne, mais ce n’est pas Alphonse, c’est Oz, ça lui donne plus envie de lui coller un bisou au coin des lèvres que son poing. Il y a un petit jeu un peu moins innocent qu’à l’accoutumée qui s’instaure entre eux deux, et ce serait mentir de prétendre que ça ne lui plait pas, à la luciole. Ses attributs lampyresques ? Il veut en voir plus ? Lola arque un sourcil, et se mord la lèvre pour réprimer un nouveau rire. C’est une chose de le vouloir dans le secret, ç’en est une autre de le dire de vive voix.

    - Eh bien Oz, je ne vous savais pas si licencieux…

    Et si téméraire ! Ca met ses sens en pagaille. Rougissante, elle tourne la tête de chaque côté, vérifiant que rien ni personne ne guette, soucieuse de prodiguer de jolis mots à son apprenti poète dans l’intimité.

    - Pour la poésie.

    Ses mains quittent la nuque du magicien et jouent avec les bretelles de sa robe, desserrent son encolure de deux… Non, trois jolis boutons de nacre, la réajustent en un décolleté sensiblement plus provocant, exhibant fièrement ses deux grains de beauté préférés, ses seins dorés comme deux fruits murs dans leur corbeille. Pas de lumière émise qui ne brûle la rétine, c’est sa peau de luciole en chaleur qui pourrait brûler Oz s’il y risquait ses doigts. Elle esquisse un petit sourire effronté, les bras serrés en avant. Pour la poésie.

    - Ça vous inspire ?

    Mardi 11 Juin 2019 à 04:38
    yumyumi

    Oz :

    Oh. L'espace d'un instant, Oz a presque peur que Lola lui colle son poing dans la figure. Ça lui apprendra, à être si licencieux, qu'elle dirait - mais non, elle colle ses mains autre part, et ce qu'elle fait avec le surprend encore plus. Oh.

    Il...ne pensait pas à ça. Tout honnêtement. Oz y perd tous ses sens ; décontenancé, sa prise se desserre sur la taille de la luciole, il ravale sa salive, hausse les sourcils. Oh.

    - Je...

    Ça ne l'inspire pas du tout, non, mais Grigia divine si ça ne lui fait pas ressentir des choses. Oz a chaud. Encore un peu plus. Dans le dos de la graine d'étoile, ses paumes s'humectent d'elles-même. C'est ça, ses attributs lampyresques ? En tout bien tout honneur, Oz ne s'attendait pas à ça, mais ce serait mentir de prétendre qu'il n'apprécie pas la vue - au moins un brin. Oz inspire.

    - ...Pas comme je le voudrais, j'en ai peur.

    Mardi 11 Juin 2019 à 11:52
    Lilicha

    Lola :

    Comment ça, pas comme il le voudrait ? Le sourire de Lola se déconfit. Ses attributs ne sont pas suffisamment… Lampyresques pour lui évoquer quelque chose ? Il ne les aime pas ?

    Oh mais c’est que monsieur hyperventile. Il les aime… C’est juste qu’ils ne sont définitivement pas lampyresques, ils sont féminins, ça fait toujours son effet, mais ce n’est pas ce dont il parlait et mon dieu ce qu’elle se sent bête ! Lampyre, Lampyridae, ver luisant, c’est son nom de famille, elle aurait dû comprendre ! La luciole en chaleur à peine refroidie grésille de honte, sa bioluminescence lui brûle le derrière comme une piqûre de rappel : c’est elle, l’être licencieux, pas Oz. Vilaine, vilaine fille qui montre sa gorge d’un tour de main à un poète qui en perd sa langue et ses vers. Elle lève les yeux vers lui et rit, autant de gêne que de sincère amusement (il faut savoir relativiser – son magicien toute chose devant une ébauche de son anatomie, ça a de quoi la réjouir).

    - Je ne vous demande pas comment.

    Puisqu’elle le sait. Elle sourit, mutine, et reboutonne lestement son corsage. Laisse un bouton ouvert, parce qu’elle n’est pas sur la voie de la rédemption quand même. Repose ses mains où elles appartiennent d’être - sur la nuque brûlante de son partenaire de danse. Enclenche de nouveaux petits roulement de hanches, un rythme suave dans la peau.

    - Mon pauvre (tu parles !), ce n’est pas ce que vous aspiriez à voir… Que dites-vous de ça ?

    Deux fines antennes se déroulent et font surface à travers ses épis blonds - d’abord toutes raides d’appréhension, elles se courbent en avant et bougent doucement au gré du vent. 

    Samedi 15 Juin 2019 à 22:06
    yumyumi

    Oz :

    Il est sorti de sa stupeur par son éclat de rire : il y a de quoi rire, oui, plus pour elle que pour lui, ou inversement si l'on relativise. Elle ne demande pas. Bien, soit. Oz n'aurait pas pu lui dire de toute façon ; c'était trop, ses joues rosée peuvent témoigner pour lui.

    Ses paumes se promènent dans le dos de la luciole. Il ne sait pas - plus - où les poser. Ici et là, c'est trop bas, il peut presque sentir la chaleur qui émane de ses reins - et là, c'est un peu trop haut à son goût. Alors il stagne. Avec les mains moites, le regard divaguant, le souffle et le sang chauds. Petite luciole effrontée qu'elle est - il est pauvre, oui, bien pauvre devant ce qu'elle a à lui offrir, parce que ce n'était pas ce qu'il aspirait à voir, mais ç'en était tout aussi enviable. Et puis Lola referme ses boutons, deux d'entre eux, et Oz peut reprendre un peu de sa contenance.

    Un peu moins fébrile, Oz lève les sourcils d'anticipation - et Lola dévoile deux petites perches sur sa tête, deux antennes qui se dressent parmi ses boucles flavescentes. Oz fait « oh », et puis, il se détend un petit peu, mais c'est la curiosité qui prend part de lui. 

    - Oh ! (une deuxième fois, maintenant qu'il sait que ce sont des antennes ; lampyresque, en veux-tu, en voilà !) Ce sont...des antennes.

    Lentement et avec prudence, sa dextre se détache de la taille de la luciole pour venir monter jusqu'à ses deux petits bouts d'insectes (les antennes) et croupir autour. Il n'ose pas les toucher, peut-être que sa réticence est raisonnée, alors il demande modestement ;

    - Je...je peux ?




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