• tapes pas trop fort, j'ai le crâne un peu fragile [privé]


    Vendredi 18 Mars 2022 à 19:56
    Weana

    elio ;

    Beaucoup disaient que la garde de Marenostre était la fierté de la cité. Ça et son port. Et son prince aussi. Elio n'avait jamais rencontré ce dernier et il avait un peu le mal de mer alors le choix était vite fait.

    Le jeune homme n'était objectivement pas un très bon soldat : il n'aimait pas vraiment qu'on lui donne des ordres et avait un poil dans la main qui faisait la taille d'une cathédrale. Lorsqu'il s'agissait de faire des rondes et de rendre des services aux habitants, il n'y avait pas de soucis, Elio était serviable. Mais quand il fallait courir après des voleurs ou se lever avant l'aube pour aller s'entrainer, là c'était bien différent.

    Le brun baillait à s'en décrocher la mâchoire, suivant son groupe d'un pas lent. Ils étaient une petite vingtaine ce matin là et devaient se rendre en bordure de la cité pour pouvoir s'entrainer tranquille, au grand air. Les jours commençaient à se réchauffer mais la brise marine faisait frissonner Elio.

    Il observa le soleil se lever sur le port de Marenostre, l'astre se faisait doucement une place derrière les mats des bateaux. La randonnée ne fut pas bien longue mais l'ancien fermier était déjà fatigué. Une fois le petit groupe arrivé à destination, Elio alla se poser dans un coin pour finir sa nuit, laissant à ses camarades le soin d'écouter pour lui les instructions du dirigeant. 

    Sa sieste fut un peu trop courte à son goût. Il fut réveillé par un autre soldat dont le visage lui était familier. Le cerveau encore un peu dans le brouillards et les paupières toujours collées par la fatigue, Elio se releva maladroitement. Le jeune homme face à lui n'avait pas l'air énervé contre lui: si il ne venait pas pour le sermonner alors il venait surement parce qu'il avait spécifiquement besoin de lui.

    En regardant un peu autour, Elio se rendit compte que les autres membres de l'escadron s'étaient regroupés par deux, certains avaient même commencé à se taper dessus.

    Oh non.

    Il reporta son attention sur le brun face à lui, l'air un peu abattu. ll n'avait rien écouté mais il ne fallait pas être le couteau le plus aiguisé du tiroir pour comprendre qu'ils allaient devoir s'entrainer à se battre.

    — T'es avec moi ?

    Si il existait une heure propice au combat à mains nues, ce n'était clairement pas maintenant. 




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