Mission #34 - Edda contre le Prince coureur de jupons

Edda: Pitié, pitié, pitié....Achevez-moi !

Elle avait levé la tête vers le ciel, parlant à un dieu invisible - surement dans sa tête - et lançait des injures à tout va.

Alan: Je peux y remédier.. Si tu veux que je t'achève.

Il trouva le moyen de lui caresser le menton du bout des doigts.

Edda: Tu me touches encore une fois et je te lacère la peau, t'écrase les os, et te jette en charpie à un monstre quelconque. 

Elle avait attrapé son bras et son regard avait reprit cet air glacial.

Alan: Oh oui, fais de moi ce que tu veux!

Les passants les regardaient bizarres.

( J'imagine bien les passants xD )

Edda: J'ai furieusement envie de te pousser contre le sol et de t'éclater la tête dessus.

(Ahah, pareil! xDD)

Alan: Allons ma chérie, pourquoi tant de violence, attends qu'on soit rentré avant de me faire part de tes plans.

Sur ces paroles, il l'attrapa par la taille et la hissa sur son épaule comme un sac à patate afin de l'emmener dans un endroit où il y avait beaucoup moins de monde puis la reposa.

Alan: On sera plus tranquille ici.

Edda: Bien sûr, et on ne retrouvera jamais ton corps.

Elle arborait un air effrayant, comme possédée par un psychopathe - surement Hannibal Lecteur - et avait remit sa capuche sur sa tête pour cacher son visage. Sa main passa sur son arc, prenant une flèche en cristal, puis elle visa la tête du prince.

Edda: Ne m'oblige pas à faire ça.

Il montra sa main et se mit à compter dessus.

Alan: De un: ma mort engendrera un conflit politique. De deux: ma mort engendrera la tristesse de toutes les femmes du royaume et au passage la tienne. De trois: ma mort provoquera la tienne. De quatre: ma mort signifiera que tu seras haïe de toutes les femmes du royaume. De cinq: ma mort n'arrivera pas.

Edda: De un: Ta mort engendrera un truc dont je me fiche complètement. De deux: Je ne serai jamais triste pour ta mort et toutes ces femmes s'en remettront. De trois: Ta mort ne provoquera absolument rien. De quatre: Waw, j'ai trop de peine, des idiotes qui me haïront. Trop d'émotions pour mon petit cœur. De cinq: Si tu continue à me toucher ta mort arrivera rapidement et ce sera de la légitime défense.

Heureux, monsieur le prince des idiots ?

Alan: Hm... On est sur la bonne voix. Tu tomberas bientôt dans mes bras. Rien que ce petit surnom affectueux que tu m'as donné prouve qu'inconsciemment, tu m'adores déjà.