• Calypso Pandore

    Personnage de AUREUM.UMBRA

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     Informations générales

    Nom: Pandore

    Prénom: Calypso

    Âge: 20 ans

    Titre: La passe-miroir

    Espèce: Nymphe de brume

    Pouvoirs/Armes: La jeune femme possède deux dons étroitement liés : lorsque ses doigts entre en contact avec la surface d'un miroir, elle est capable de le traverser pour réapparaître face à un autre (à condition que la distance les espaçant ne soit pas trop grande, cela reste un pouvoir très aléatoire qui pose des risques si Calypso reste coincée entre les deux miroirs, faute de concentration) , mais notre nymphe est également dite liseuse (capacité de la psychométrie qui concise à percevoir, en touchant un objet, les particularités de son histoire et de celle de son propriétaire).

    Ses pouvoirs n'ayant pas de très grandes utilités au combat (mais excellents lorsqu'il s'agit d'enquêter), Calypso garde toujours avec elle une petite dague sculptée coincée dans une jarretière pour la dissimuler - juste au cas où comme on dit - et qui lui sert à beaucoup de choses moins sanglantes au quotidien finalement.

      
     Description physique et mentale

    Caractère: Ne vous fiez pas à sa jolie bouille, Calypso attire et fascine autant qu'elle effraie et intimide. Charmante et surprenante, elle possède un caractère volatile et changeant. La jeune femme ne se mets pas forcément en avant et préfère souvent garder le silence en agissant dans l'ombre. Cette insaisissable observatrice se révèle fine narratrice, mesurant chaque mot, semant doutes et soupçons. Curieuse, elle se plaît également dans la découverte, la séduction et l'insinuation – restant pourtant raisonnable et méfiante. Étant de nature maladroite, elle n'est pas vraiment faite pour le combat. Bien qu'elle court plutôt vite pour une fille de son âge et connaisse les rudiments du corps à corps, c'est par son agilité et sa créativité qu'elle se démarque en cas de crise. C'est une personne très sensitive dont l'indécision est le principal défaut. Elle aime écouter ses envies du moment, toujours plus avide de savoir.

    Calypso fait dans l'originalité et dans le détachement, respecter les usages établis l'ennuie mais elle s'y plie par morale. Elle n'est ni rebelle, ni conformiste, juste fidèle à elle même. Parfois taquine avec son entourage, son caractère se fait subtile et affirmé, cachant une vulnérabilité attachante. Cette grande bordélique - malgré elle - a également la mauvaise habitude de s'endormir n'importe où, n'importe quand et sur n'importe qui.

    Méticuleuse et consciencieuse, elle est très appliquée dans les taches qu'on lui incombe. Elle rougit facilement bien qu'elle ne soit, au premier abord pas très démonstrative, taciturne, voir même effarouchée. On peut souvent la croiser, la tête ailleurs, égarée dans ses pensées. La solitude ne lui fait pas peur et au contraire, le travaille d'équipe ce n'est pas vraiment fait pour elle.

    Goûts: Gourmande, elle n'est pas difficile lorsqu'il s'agit de manger. C'est une grande amoureuse des balades au crépuscule ou du brouillard, elle trouve ces événements naturels passionnants dans leur façon de modifier le paysage et l'ambiance étrange qu'ils installent . Notre petite nymphe aime se prélasse dans un bain moussant avec un bon livre et boit son thé encore fumant. Au niveau amour, elle n'a pas vraiment de préférence, elle est curieuse tout simplement. Calypso a une peur phobique des aiguilles et n'aime pas les personnes trop « simples » ou qui « sonnent faux ». Le jeune femme supporte mieux le froid à la chaleur. Jouer ne lui fait pas peur, elle a des facilitées en escalade. Elle aime la sensation de l'eau sur sa peau et nager quand elle le peut.

    Description physique: Un joli port de tête surplombant une silhouette svelte, élancée et gracieuse. Des manières délicates et fermes en adéquation avec une démarche souple et féminine font d'elle une personne plutôt calme et agréable à regarder. Elle possède de jolies courbes graciles et généreuses. On remarquera le galbe de sa poitrine, sa taille marquée et sa peau laiteuse aux pigments immaculés légèrement pales lui donnant de petits airs de poupée en porcelaine. Sa bouche se fait petite, pulpeuse et naturellement rosée. Son visage marque par ses traits fins d'une grande douceur.

    Agile et silencieuse, la jeune femme sait se mouvoir dans la pénombre et en public. Malgré sa maladresse, Calypso reste habile de ses mains quand il le faut. Ses yeux arborent un bleu cobalt auréolé d'azur et sont encadrés par de long cils tintés d'un noir de jais. Ses longs cheveux gris perle aux reflets bleutés et blond platine tombent aux creux de ses reins sied parfaitement avec son regard qui se fait intense sur tout se qu'il touche trahissant une curiosité enfantine. Calypso n'est ni grande, ni petite, elle se trouve dans un juste milieu de taille. Enfin, au niveau vestimentaire, on peut la croiser portant une robe légère, presque transparente lorsqu'elle est humide ( voir image ) accompagnée de sous-vêtements noirs en dentelle avec une jarretière assortie. La jeune femme se balade souvent pieds nus. Elle possède pour le moment en plus une cape noire à capuche étanche qu'elle porte lorsque les conditions climatiques l'impose, 500$ et un briquet rouge bordeaux.

     

     Histoire

    Bien au chaud sous la couette, Calypso écoutait le clapotis de l'eau contre la vitre se mêlant au bruit sourd et caverneux du tonnerre au loin. Successivement, sa chambre s'éclairait au rythme des éclaires, poussant la petite nymphe à s'enfoncer un peu plus à chaque fois au fond de son lit. Elle avait peur de l'orage, mais à cet instant, c'était la voix de maman hurlant en bas des escaliers qui la terrifiait au point de se recroqueviller dans ses draps blancs. Maman criait avec cette voix stridente qui ne ressemblait pas au ton qu'elle prenait lorsqu'elle grondait Calypso pour avoir fait une bêtise. C'était autre chose qui poussait maman à vociférer. L'enfant qu'elle était avait déjà pressentit par nature que c'était quelque chose de grave, d’inhabituel.

    Calypso entendit une seconde voix s'élever du rez-de-chaussée, une voix inconnue. Alors, rassemblant tout son courage pour faire abstraction des flashs lumineux, la petite fille se laissa glisser hors de son lit. Pieds nus, elle entre ouvrit tout d'abord la porte pour vérifier que personne ne la surprendrait. Poussée par une curiosité brûlante et innocente, elle jeta un coup d’œil à droite, puis à gauche avant de se faufiler dans l’embouchure. Elle se déplaça sur la pointe des pieds jusqu'en haut des escaliers. Elle savait que si maman la surprenait hors de son lit à cette heure, elle se fâcherait très fort. La petite nymphe frémit à cette idée et redoubla de prudence. Elle se pencha doucement sur la rambarde pour pouvoir observer maman complètement paniquée qui adressait de grands gestes vers l'inconnu qui restait hors champs de vision pour Calypso. Maman employait beaucoup de mots trop compliqués que la fillette, du haut de ses cinq ans, ne comprenait pas. Pourtant, il lui semblait retenir le principal : l'odeur pestilentielle du danger.

    L'enfant sursauta en même temps que sa mère se figea d’effroi lorsque, au loin, au delà du tonnerre assourdissant, on entendit s'élever des râlements plaintifs et des pleurs d'enfants. Un bruit horrible, un hurlement de douleur, un déchirement de cœur. Dehors, à quelques rues de la chambre de Calypso, les gens hurlaient à s'en crever les poumons. Ils hurlaient à la mort. Une horreur envahissait la ville et elle se rapprochait inlassablement d'eux. Paralysée par la terreur, la fillette ne réagit pas lorsque sa mère dévala en courant les marches des escaliers pour la prendre dans ses bras. Elle ne réagit pas lorsque maman sortit sous la pluie par la porte de derrière, ne prenant le temps de rien emporter avec elles. Elle ne réagit pas lorsqu'elle vu s'éloigner, par dessus l'épaule de maman qui courait à toute haleine, l'inconnu dont elle ne garderait que le souvenir flou d'une ombre rouge sang. Elle ne réagit pas plus lorsque les gouttes perlaient sur son front et venaient la geler de tout son être, ankylosant ses membre, embuant sa vision. Elle était horrifiée car elle savait. Elle savait que plus rien ne serait comme avant et qu'il fallait fuir.

    La légende des nymphes de brume (nymphes ne portant pas tant ce nom pour leur pouvoir mais par la fable de leur histoire) :

    On raconte que vivait, reclus des autres sociétés, un clan prospère ou l'abondance était maîtresse. Un peuple saint qui se distinguait par l'originalité de leurs dons liés de prêt ou de loin à la perception de l'espace et du temps mais également par l'exactitude de leur instinct. Un peuple qui aurait pu s'étendre en empire si leur pouvoir pas tant été convoité.Nul ne sait vraiment se qui fit la déchéance de ce clan illustre déjà mystérieux et secret. En seulement une nuit, l'horreur dans un bain de sang les condamna.Maintenant, la poignée de survivant, insaisissable, se cache et fuit ce qui décima les leurs. Dispersés aux quatre coins de l'exoplanète, la légende raconte qu'ils diffusent une épaisse brume sur leur passage pour mieux disparaître sans jamais laisser de trace.


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